Un test sanguin pourrait constituer un indicateur fiable des futurs risques de récidive pour le cancer du sein non métastasé, selon une étude publiée ce mercredi dans la revue médicale spécialisée britannique The Lancet Oncology. La présence et le nombre de cellules tumorales circulantes dans le sang permettent de prédire les risques d’une évolution défavorable pour des patientes atteintes d’un cancer du sein.
Des chercheurs du MD Anderson Cancer Center de l’Université du Texas, qui ont effectué des tests sur 302 patientes atteintes du cancer du sein entre février 2005 et décembre 2010, ont déterminé qu’un simple test sanguin pourrait constituer un indicateur fiable des futurs risques de récidive pour le cancer du sein non métastasé.
En effet, la présence et le nombre de cellules tumorales circulantes (CTC) dans le sang permettent de prédire les risques d’une évolution défavorable du cancer du sein.
Ce type de test sanguin pour quantifier les CTC dans le sang permettrait d’aider à identifier très tôt les patientes pouvant bénéficier d’un traitement supplémentaire comme une chimiothérapie afin de diminuer les risques de récidive.